Les facteurs sociologiques, économiques, sociaux et environnementaux influencent notre relation au travail et son fonctionnement. La gestion humaine en entreprise doit intégrer les besoins issus de ces chamboulements. Pour y répondre et faire face à la pénurie des compétences, les RH adoptent une posture d’influence stratégique et culturelle au sein de l’entreprise, au-delà de leur mission historique de mise en place des structures et processus pour gérer la ressource humaine dans la masse.
En se basant sur leurs expériences au sein de grands groupes français, les auteurs ont le mérite de formaliser certaines bonnes pratiques émergentes au travers de 30 recettes (c’est beaucoup, on perd un peu l’essence du message). Au vu des enjeux économiques, environnementaux et sociaux, on regrette qu’il n’y ait pas davantage de travail de prospection et de ruptures de paradigme, notamment sur les formes de travail, la gestion de la performance, l’organisation du travail, l’inclusion. En espérant que nos entreprises auront fait un bon bout de chemin en gestion humaine de l’entreprise d’ici 2030 !
« Capitaliser pleinement sur le facteur humain en 2030 suppose d’avoir abandonné l’approche universaliste des RH. Celle-ci postule qu’il existe une bonne pratique à déployer dans chaque domaine RH, valable quels que soient l’entreprise et ses enjeux. »