Instinctivement individualiste et égoïste, notre cerveau est régi par nos besoins primaires. Et ces instincts, pour perpétuer notre espèce, ont tendance à se renforcer au travers des millions d’années d’évolution. Etant également dotés d’une intelligence extraordinaire, nous avons façonné un monde qui renforce nos comportements. Nous sommes entrés dans un cercle infernal : plus nous avons, plus nous voulons, détruisant notre environnement et nous-mêmes.
Face à un problème systémique, cette théorie un peu réductrice s’appuie uniquement sur les neurosciences. Elle nie notre diversité et oublie l’aspect collaboratif, essentiel dans notre évolution. Face à notre dégénérescence, l’auteur ne peut donc que conclure que nous courons à notre perte. Même s’il évoque des pistes de solutions au travers de notre conscience et de l’éducation pour modifier nos comportements, tout ceci semble un peu simpliste et fataliste et oublie le rôle des structures collectives. Une réflexion néanmoins interpellante mais à prendre avec précaution.
« Nous sommes emportés dans une fuite en avant de surconsommation, de surproduction, de surexploitation, de suralimentation, de surendettement et de surchauffe, parce qu’une partie de notre cerveau nous y pousse de manière automatique, sans que nous ayons actuellement les moyens de le freiner.»