L’économie de masse a généré le travail de masse. Bien plus qu’un bout de papier liant le salarié à son employeur, le contrat de travail est à la base de tout notre système économique et social érigé avec l’industrialisation et le Fordisme. Un système qui a permis une ascension sociale durant les belles années de l’ère industrielle, au prix acceptable d’une relation d’aliénation au travail.
Avec la mutation de notre économie, nous assistons à la fin de la promesse de ce salariat : l’économie des services, le numérique, le besoin d’accomplissement personnel remettent en cause les schémas traditionnels et représentent une formidable opportunité de donner un sens nouveau à notre travail : redécouvrir une certaine forme d’artisanat, au sens de la maitrise de son ouvrage. L’autrice nous entraine dans une réflexion profonde sur les formes du travail d’aujourd’hui et de demain et sur les valeurs sous-jacentes de notre société.
“Le salariat, c’est-à-dire le fait de louer sa force de travail au temps, indépendamment de la finalité de ce travail et de la valeur qu’il permet de créer, et sans autonomie quant aux moyens de l’effectuer, représentait la conséquence inévitable de l’aliénation du travailleur “